L'homme qui venait devant moi était d'une beauté purement laide. L'éclat de sa peau était resplendissant d'une beauté inhabituelle.

L'homme souriait...  son sourire le rendait aussi beau que laid. En d'autres termes, il est laidement beau ! Tout comme s'il faisait une grimace, pourrait-on dire ? Mais c'est tellement pur, innocent et gracieux.

Il s'approchait d’un pas plein d'assurance et de confiance. II était svelte et sûr de sa personne. Il est grand, élancé et... laidement beau.

Il est proche, si proche, quelle beauté et quelle laideur ! Oh non ! Il est laidement beau. Son être dégageait une sincérité, une paix et une joie inouïe, sa fierté le rendait encore aussi beau que laid.

Lorsqu'il ouvrit la bouche pour dire : «Je suis à votre service, Madame», sa beauté devint encore plus laide au point de réitérer qu'il est laidement beau.

Lorsqu'il me regardait, ses yeux étaient humbles et sincères, et je ne pouvais m'empêcher de lui dire : «Monsieur, vous êtes vraiment d'une beauté rare.» J'ai repris en lui disant : « Non, vous êtes laidement beau ! ». Il m'a sourit, tout en me regardant pour me dire : tout n'est qu'éphémère.

La beauté est l'idéal de chaque personne ; « je suis, peut-être laid, mais j'apporte avec moi la véritable beauté pour attirer les regards et faire exploser la joie, l'amour, le pardon, l'humilité et la douceur.»